8 avril 2020, 8H, Tavernolles – Aboiement sourd

Résumé
"Contrairement aux précédents enregistrements, je ne suis pas à la fenêtre de ma chambre mais à celle de la chambre voisine, qui se tient à deux ou trois mètres de distance, toujours au 1ère étage, façade Ouest. Un haut cyprès masque une partie de la vue, à droite.
La fenêtre n’est qu’entrouverte car il fait bien frais dehors. Sur le sol du jardin, des restes de gelée blanche. La lumière est jaune, chaude, c’est celle du soleil levant qui invite aux étirements du matin.
Ces derniers jours j’ai rarement eu l’occasion de mettre une oreille à l’extérieur de la maison à cette heure matinale. Ainsi, je suis surprise par le bruit de la circulation, bien plus présent que dans la journée. Je m’étais habituée à ce que l’environnement sonne comme une campagne calme. Mais là, c’est bien l’identité sonore d’avant confinement que je retrouve pour quelque instants, qui marque le caractère routier de ce lieu à la croisée des chemins (à proximité de la route Napoléon très empruntée aux heures de pointe, et de la route d’Herbes). Néanmoins, un chien, de nombreux oiseaux et des volailles sont bien présents aussi, tout comme certains bruits domestiques venant du voisinage. Un camion-toupie passe sur la route principale. Le ruisseau, très présent à l’écoute des enregistrements précédents, se distingue faiblement en arrière-fond."

Recherche
4min33_Fenêtres et balcons sur villes confinées (mars - avril 2020)

Responsable(s) de la recherche
Grégoire Chelkoff

Preneur(s) de son
Laure Brayer

Lieu
Tavernolles

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