La marche de l’enfer

Résumé
L'enregistrement est situé dans le musée Juif de Berlin construit par Libeskind en 1998. Le preneur de son parcourt une des pièces nommée « memory void ». Celle qui est ici entendue comporte dix mille visages découpés dans des disques d’acier qui jonchent le sol. L’artiste israélien Menashe Kadishman a dédié son œuvre non seulement aux Juifs assassinés durant la Shoah, mais aussi à toutes les victimes de la violence et de la guerre. Les visiteurs sont invités à marcher sur ces visages et à écouter les sons produits par les disques de métal qui s’entrechoquent. Le pas est rendu peu aisé et sonore. Le son métallique produit par chaque pas et le déséquilibre du marcheur produisent une situation angoissante, instable. Les sons métalliques se réverbèrent dans la pièce haute et nue aux parois de béton, les visiteurs s'arrêtent, font l'aller retour dans la pièce. Chaque pas, chaque mouvement, sur ce sol instable est rendu présent par ces entrechoquements métalliques réverbérés, ils remplissent la pièce vide et assez sombre.
Cadre thématique
Architecture et installations
Preneur(s) de son
Grégoire Chelkoff
Lieu
Berlin
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